jeudi 10 janvier 2008

AP : 5. Plaisir : Chapitre 2

2

Si le plus grand plaisir des hommes est de se payer les corps des femmes, le plus grand plaisir des femmes est de se payer la tête des hommes

Sacha Guitry

Maÿcentres : Colline du conseil

« A toi l’honneur

- Je ne sais pas si j’ose. Je ne voudrais pas t’ôter ce plaisir.

- Voyons, mon seul plaisir et de faire ton bonheur. »

Dyasella se tendit dans son fauteuil. Que des gens entrent dans sa propriété, c’était déjà inquiétant mais leurs accents ne lui disaient rien qui vaille. Sans doute s’inquiétait-elle pour rien mais se retrouver immobilisée ainsi, cet orage si étrange et Grésil qui avait disparu Elle tenta de se lever mais poser le pied par terre était un supplice, elle y renonça se contentant de retenir sa respiration, tentant de déceler le moindre bruit. Le vent couvrait tout, ce devait être ce sifflement qu’elle avait pris pour une conversation ensuite, son imagination avait fait le reste. Elle commença à se détendre. Le rugissement cessa brusquement à l’extérieur. Le vent était tombé, d’un coup. La pénombre de la pièce se dissipa très vite, les nuages se désagrégeant, laissant la place au soleil. C’était rapide, trop rapide. Elle n’y pensa plus, elle s’affala dans son fauteuil, rassurée.

« Nous avons une question ».

Dyasella se mit à hurler. Quelqu’un était apparu devant elle. Une femme, très grande, à peine cachée derrière un sari doré lui découvrant la moitié du dos et de la poitrine et au longs cheveux, couleur d’ambre. Elle la reconnut instantanément. « Tempête » murmura-t-elle terrifiée.

« On dit Adarii Tempête ». Dyasella se retourna pour se retrouver nez à nez avec un couteau. Celui qui le tenait, elle ne le connaissait pas mais il dégageait au moins autant de puissance que sa comparse.

« Jade, tu lui fais peur à l’agresser ainsi » dit Tempête en souriant. « Les indigènes sont un peu…chochottes

- Ma belle, je suis à tes pieds, si tu veux que je retire ce couteau, je le ferais. Ordonne et je t'obéirais

- Mais non voyons, ça ne lui va pas mal. Ce poignard avantage son teint pâle, à mon sens. »

Dyasella était terrorisée. Les armes n’existaient pas sur les Maÿcentres. Elle avait été prohibée cinq cent ans auparavant après les guerres de Conquêtes mais même sans ce couteau, elle ne serait pas rassurée. Elle sentit des frissons la parcourir. En plus, elle était seule. Grésil avait fui et Accalmie était parti à sa recherche et elle n’était pas capable de faire le moindre mouvement. « Ce n’est pas ce que vous croyez, jamais nous n’avons voulu prendre la petite…

- Tempête, est-ce que son avis t’intéresse ?

- Pas vraiment, non.

- Tu crois qu’elle va nous dire où sont les enfants ?

- Je crains qu’elle pleurniche inutilement

- Veux-tu que je la fasse parler ?

- Jade, tu me laisserais ce plaisir ?

- Tout ce que tu veux belle Tempête.

Maÿcentres : Colline du conseil

Accalmie se fondit derrière la tenture prenant soin de dissimuler sa présence. Il avait bien fait de se méfier quand il avait vu ses deux personnes s’avancer vers la maison. Personne de sensé ne sortirait par un temps pareil. Il avait la vue sur la véranda. Il y avait, un homme et une femme, et ils menaçaient Dyasella. Il devait faire quelque chose. L’homme était plus près mais lui tournait le dos. Par contre, la femme, il devrait pouvoir attirer son regard, sans trop de difficulté. Il se laissa glisser vers la pièce jusqu’à une colonne soutenant un vase regorgeant d’orchidées. Les yeux de la femme se posèrent sur lui. Des yeux dorés, brillants d’une lueur étrange. Il comprit, mais trop tard, la manipulation mentale ne marcherait pas sur elle.

Maÿcentres : Colline du conseil

Tempête ne répondait pas. Elle avait perdu ce petit air mutin qui lui plaisait tant pour se figer dans une crainte que Jade ne comprenait pas. Elle leva un bras brillant de poussière d’or, désignant quelque chose derrière lui. Il eut à peine le temps de faire un bon sur le coté tandis qu’un vase explosait pile à l’endroit où il se trouvait une seconde plus tôt.

« Tempête, arrête-le.

- Je n’y arrive pas ».

Maÿcentres : Colline du conseil

Dyasella resta un moment, hébétée, avant de reconnaître Accalmie. Elle se toucha le cou, étonnée d’être encore vivante, puis saisit la situation dans toute son ampleur. Accalmie s’était rué sur le dénommé Jade qui avait fait un écart. Il s’était ensuite précipité sur Tempête, enserrant un bras autour du cou et l’autre autour de sa taille, tandis que cette dernière hurlait des injures des basses villes qu’elle n’aurait pas imaginé entendre sur la colline. Jade le fixait de son couteau mais Accalmie se contenta de raffermir sa prise sur Tempête. « Non » murmura Dyasella avant de reprendre plus fort vers Accalmie. « Non, lâche-là. Lâche-là, je t’en prie. Ils reviendront en force, ils nous massacreront ».

Les menacer était la pire chose à faire, d’autres viendraient, ils n’auraient aucune chance. Il fallait s’expliquer calmement. « Lâche-les » hurla-t-elle.

Accalmie finit par réagir, relâchant sa prise. Tempête glissa à terre, fut prises de quelques spasmes et se frotta la gorge avant de récupérer une respiration normale. Jade en profita pour se ruer sur Accalmie, son couteau fendant l’air. Du sang coula de la joue d’Accalmie mais il se précipita contre son adversaire. Le couteau partit à l’autre bout de la pièce et se planta dans le mur juste à coté de Dyasella, tandis que les deux hommes tombaient à terre.

« Suffit » hurla une voix derrière eux.

Quelqu’un se trouvait à la porte. Un homme, la trentaine, assez grand et cheveux blond. Dyasella ne le connaissait pas. De toute façon, elle ne connaissait personne susceptible d’intervenir au milieu de ces furieux. Il avait les bras croisés dans un air de bravade.

Le temps parut s’arrêter. Accalmie se tourna vers le nouveau venu. « Mike » s’exclama-t-il.

Jade profita de cet instant de distraction, il lui assena un coup de poing et il tomba sans connaissance.

Tempête se relevait pour faire face au nouveau venu. Elle avait retrouvé son sourire et prit le temps de lisser les pans de son sari, ramena ses cheveux en arrière et s’approcha. Celui qu’Accalmie avait appelé Mike tentait de se frayer un passage mais Tempête lui barrait la route.

« Mike ? Comme Mike Gentry ? Ne réponds pas » dit-elle avançant la main vers lui. « Ca ne peut être que toi. J’ai beaucoup entendu parler de toi. Nous pourrions nous installer autour d’une collation et tu me raconterais ce que tu fais ici, mais nous sommes un peu pressés. Une autre fois, peut-être.

Maÿcentres : Colline du conseil

Mike tentait d’approcher, sans succès. Il aurait bien giflé cette pimbêche. Son fils était là, à quelques pas, sans connaissance, et elle faisait sa mijaurée plutôt que le laisser passer. Pour autant, il n’était pas idiot. Il savait où était le rapport de force. Pour l’instant, ils étaient deux et lui était seul. En plus, s’il faisait un pas de trop, ce serait une armée qui risquait de lui tomber dessus. Et la fille qui continuait à le narguer en lui lançant des regards d’allumeuse.

« Il est joli garçon, n’est-ce pas Jade ?

- Trop vieux pour toi. Tu as besoin de quelqu’un de jeune et vigoureux.

- A voir » dit-elle, le dévorant des yeux.

Mike n’était pas d’humeur à jouer. « Bas les pattes, laissez moi passer.

- C’est ton rejeton ?

- En quelque sorte ».

Tempête s’approcha encore. « Alors, apprends-lui à se tenir et toi aussi, ne me parle plus jamais sur ce ton. »

C’était trop. Il empoigna Tempête par le tissu de sa robe avant de la pousser violement dans un coin de la pièce. Elle fut trop surprise pour seulement émettre un cri. Sans doute avait-elle tellement l’habitude d’être entouré de gens la traitant comme un Dieu qu’elle avait du mal à imaginer que quelqu’un puisse porter la main sur elle. L’autre tenait toujours son fils. Il allait le lâcher vite fait.

« Mike ».

Par réflexe il se retourna en entendant son nom. Les renforts songea-t-il en apercevant un nouveau personnage entrer. Une longue cape le recouvrait, le capuchon rabattu. La recouvrait plutôt. Vu sa carrure mince, ce devait être une femme. Trop petite pour une Adarii ? Quoique, il en avait connu une qui ne dépassait pas sa taille. Il n’eut pas le temps d’y penser, il avait l’impression que son cerveau entrait en ébullition. Il se prit la tête dans les mains, retenant un cri. Un gouffre noir s’approchait, l’enveloppant, il tombait.

« Et maintenant à nous deux Dyasella ». Ce fut les derniers mots qu’il entendit.

Maÿcentres : Colline du conseil

Dyasella était tétanisée. Elle n’avait pas bougé depuis le début des hostilités. Elle avait vu le nouvel intervenant. Même dissimulée sous sa cape, elle l’avait reconnue directement. Elle n’avait même pas ébauché un mouvement et l’homme était tombé et maintenant, elle arrivait vers elle.

« Pluie, tu devais rester avec Rafale.

- La ferme Jade. »

A la place de Jade, elle se tairait. De toute façon, elle avait la bouche trop sèche pour s’exprimer.

Pluie se pencha vers elle. Elle se tassa dans son fauteuil mais elle l’attrapa par sa tunique pour la mettre debout. « Ma fille » siffla-t-elle.

Dysella fit une grimace quand son pied entra en contact avec le sol. Elle tremblait elle se força à articuler, « je ne sais pas, elle est partie pendant la tempête.

- Très mauvaise réponse, tu aurais dû la surveiller. C’est ta vie qui en dépendait. »

Une petite voix s’éleva derrière elle. « Elle est parti chercher l’Annunaki Rafale ».

Pluie la lâcha et la poussa contre le mur ou tout au moins, la lâcha et l’obligea à se coller contre le mur sans prêter attention aux élancements de sa cheville avant de s’approcher du petit Chiffre qui venait d’entrer, le plus tranquillement du monde.

Dyasella n’en revint pas de voir Pluie lui parler avec beaucoup de douceur, lui demandant si tout allait bien, s’il avait été traité correctement et disant que ses parents s’inquiétaient de lui. Ensuite elle lui demanda où était Grésil et il répondit qu’elle était allé à la villa car elle pensait que l’Annunaki irait là-bas et qu’elle lui avait ordonné de rester ici au cas où quelqu’un viendrait la chercher. « D’accord, on va la chercher. Tu viens avec nous »

Le petit acquiesça de bon cœur

« Jade, Tempête, vous surveillez Dyasella et les amis qu’elle ne devrait pas avoir » dit-elle en désignant les deux hommes à terre. « Chiffre, on y va

- Que fait-on du père et du fils » dit Jade désignant Mike et Accalmie.

« Ce n’est pas son fils.

- C’est qui ? » S’exclama Tempête.

« Demande à Rafale. Ce gosse avait des petits secrets avec Grand-père Brouillard. Des petits secrets qu’ils n’auraient pas dû me cacher. L’un et l’autre vont me le payer. Mais plus tard.

Maÿcentres : Colline du conseil

Jade regarda Pluie disparaître à ses yeux. Mauvaise idée pensa-t-il, rien ne se passait comme prévu. Et Pluie qui n’en faisait qu’a sa tête. Elle était enragée celle-là. Pourtant, ils s’étaient mis d’accord. Tempête et lui pour s’occuper des enfants. Tempête connaissait la maison de Dyasella et en principe, ce devait être la partie la plus facile. Rafale et Pluie devaient se rendre maître de la villa que le président s’était approprié et Ambre devait garder le vaisseau.

C’était simple. Et voila qu’apparaissaient ses deux énergumènes pensa-t-il regardant distraitement Tempête occupée à attacher les deux hommes sans connaissance. Et Pluie qui fiche le camp en solo. Alors que c’était elle qui faisait le lien entre les différents groupes.

Maÿcentres : Colline du conseil

Accalmie ouvrit les yeux mais tout tournait autour de lui. Il les referma. Il tenta de se remettre en mémoire ce qui lui était arrivé. Dyasella qui s’était fait attaquer. Lui, qui avait tenté de prendre le contrôle de la fille mais il avait raté. L’autre l’avait attaqué. Il avait le dessus mais Dyasella avait pris le parti des autres. Et puis, le trou noir. Non, il avait vu Mike. Impossible, il avait dû rêver. Dans ses rêves, il avait aperçu une autre personne, il n’avait pas distingué ses traits. Juste le son de sa voix, mais elle était effrayante.

« Ca va Lull ».

Accalmie se força à ouvrir les yeux à nouveau, sans succès. Il avait reconnu cette voix. De toute façon, peu de gens l’appelaient encore Lull. « Mike ? » Sa voix était bizarre, trop faible et il avait mal à la tête.

« Oui ».

Il voulut bouger, mais ses bras étaient attachés derrière le dos.

« Le deuxième se réveille. »

Il fit une nouvelle tentative pour ouvrir les yeux. Deux grands iris dorés le fixaient, beaucoup trop près à son goût.

« Voila qui est mieux ». La femme sourit, un sourire charmeur et enfantin à la fois. Elle embaumait un parfum doux et sucré, vanillé.

« Toi qui trouvais le père trop vieux pour moi, je pourrais peut-être m’occuper du fils, il est bien mieux que le père.

- Voyons Tempête, pourquoi chercher partout ce qu’aucun homme ne te donnera mieux que moi.

- Prétentieux.

- Qu’en sais-tu ?

- En effet, je demande à voir.

- A ta disposition ».

Accalmie voulut parler mais une migraine atroce l’en empêcha. Il serra les dents pour ne pas hurler.

La fille recommença à jacasser. « Tu l’as mis dans un sale état.

- Sans doute pour te garder juste pour moi.

- Grand fou. Tu plaisantes alors qu’il souffre. »

Accalmie sentit deux mains fraîches sur son front et la douleur s’évacua. « Là, voila » disait encore la fille comme on parlerait à un petit enfant.

« Passe-moi ton couteau Jade ». Dit-elle tendant les mains vers le poignard.

D’un geste brusque elle déchira la tunique d’Accalmie, et prit un air satisfait. « Tu m’as agressée et insultée aussi. Jamais personne n’avait osé porter la main sur moi, tu entends, jamais.

Accalmie grimaça apercevant une marque rouge sur sa poitrine mais il se refusa à avoir peur « Il était tant de commencer alors » dit-il en se forçant à ne pas dévier son regard. Cette femme était belle mais aussi sulfureuse qu’une déesse sortie des enfers. Voila donc ceux dont Dyasella avait si peur. Il comprenait mieux maintenant, même lui qui savait pourtant lui résister ne faisait pas le fier. Elle s’amusait avec lui, ravie de le maintenir en son pouvoir. Elle s’approcha encore et il ne put se retenir, il lui cracha au visage.

Le résultat ne se fit pas attendre, sa joue se mit à brûler sous la plus belle gifle qu’il n’avait jamais reçu. Il aperçut ce bras pourtant si fin repartir pour un nouveau coup et se prépara au choc tandis que Mike s’était lancé dans de vaines protestations et Dyasella s’était mise à hurler.

Le coup ne vint pas et Accalmie ouvrit les yeux. Jade avait attrapé le bras de Tempête au vol et ils s’étaient arrêtés nets, sans doute concentré dans une conversation silencieuse. Elle parut se calmer et revint à lui, reprenant son jeu de séduction totalement déplacé.

« Comment t’appelle-t-on Mike fils ? »

Celui qui s’appelait Jade semblait réfléchir. « Je t’ai dit que ce n’était pas son fils ».

Tempête se tourna vers Jade laissant poindre son interrogation. Accalmie n’avait jamais pensé à utiliser ce type de conversation empathique. Personne ne l’aurait saisi. Pour Jade, ça ne posait aucun souci

« Pluie a dit que ce n’était pas son fils.

- Il est à qui alors ?

- J’aurais bien une idée, regarde-le attentivement ».

La femme s’approcha de nouveau et Accalmie ne put s’empêcher de plonger les yeux dans sa poitrine dénudée.

Elle lui mit un doigt sous le menton, l’obligeant à lever le visage vers elle comme si elle allait l’embrasser. Au lieu de cela, elle le détailla, effleurant son visage de ses doigts avant de plonger ses yeux dans les siens. Il sentit la caresse d’un contact comme le faisait Grésil puis elle se recula précipitamment, laissant fuser un élan de surprise qui disparut aussitôt même si elle gardait les mains devant le visage comme si elle venait de voir le diable en personne et murmura quelques mots qu’Accalmie ne fut pas en mesure de traduire. Elle se précipita ensuite sur Mike, attaché à ses cotés et reprit en Espagnol. « Tu as fait passer le fils d’Espoir pour le tien ? Chaque minute d’existence qu’il te reste tu vas regretter de nous avoir trahi. »

Maÿcentres : Colline du conseil

Les poings de Mike se serrèrent. Personne ne pouvait s’en prendre à son petit. Sa réponse explosa d’un coup. « Je n’ai rien trahi du tout, c’est le fils d’Hélène, j’étais enfermé à Archuleta et je ne connaissais pas son existence. J’ai juré au Maître Espoir de veiller sur ses enfants. J’ai travaillé dans l’ombre de Glace, j’ai aidé Pluie à s’enfuir d’Archuleta et j’ai pris en charge l’éducation d’Accalmie car aucun d’entre vous n’a daigné s’en charger. Alors maintenant, ça suffit, il n’est plus temps de se monter les uns contre les autres alors que nous avons un ennemi commun.

« On n’a rien de commun avec toi.

- Synshy, c’est un risque pour la Terre et il a pris vos territoires. »

Jade éclata de rire. « Il n’a rien pris du tout. Il a essayé bien sur mais il est reparti la queue entre les jambes en pleurant sa mère. »

Mike n’en revenait pas. Ce n’était pas ce qui avait été dit. En tout cas, ce n’était pas ce qu’il clamait haut et fort sur les Maÿcentres. Il tourna la tête vers Dyasella. La jeune fille recroquevillée dans un coin acquiesça de la tête pour confirmer les dires de Jade.

C’était Glace qui, en son temps lui avait recommandé Dyasella. Il lui avait dit que, si un jour il avait besoin de soutiens haut placés, trois personnes pourraient lui être utile. Sy Umya, l’Ambassadeur Paya et la Syhy Dyasella Lytil. Il avait en effet trouvé un accueil cordial auprès de l’ambassadeur Paya qui l’avait accueilli et caché. Il en espérait autant de la Syhy Lytil mais il n’avait pas prévu tomber dans une telle échauffourée. « Ce n’est pas ce dont se vante Synshy ».

« On s’en va » s’exclama Tempête. « Rafale a la villa »

- Et ces trois là, qu’en fait-on ? »

Tempête hésita, regardant alternativement Mike, Accalmie et Dyasella. « On les laisse là.

- Ecoutez, si nous travaillons ensemble, nous pouvons en profiter pour faire bien plus. La Terre, Plume, Saphir et le deuxième satellite contre les Maÿcentres et Vengeance. Ensuite nous aurons tout le temps de reprendre nos anciennes querelles. Qu’est-ce que ça vous coûte d’écouter ?

- Tu as envie de l’écouter toi ? » Dit l’homme.

Tempête secoua ses boucles couleur d’ambre dans une attitude ingénue.

« Alors après toi ma belle » dit-il en désignant la sortie

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